A l'origine de ce billet, je réfléchissais à une recette pour participer à un concours sur le thème de nos souvenirs d'enfance, chez Délice Yeux.

Tout m'est revenu d'un bloc : les belles après midi d'été, quand nous retournions dans le Pas de Calais pour les vacances dans la jolie maison de mes grands parents, les repas où l'on prolongeait l' après midi en  prenant le temps de savourer le plaisir d'être ensemble dans je jardin autour d'un café pour les parents ( au chaud dans une thermos pour que tout les nouveaux arrivant en aient du chaud), d'une partie de trappe trappe géante avec ma flopée de cousins et bien sûr un  makotch, cette délicieuse spécialité polonaise, que ma babtcha savait si bien préparer. 

Et puis j'ai décidé de pas le faire ce concours. Pas parcequ'il était raté, mais parce que je n'ai pas envie de jouer avec ce souvenir tellement précieux, celui de ma famille, unie autour d'une grand mère qui me manque pour toujours.

C'est le premier que je réalise, alors j'ai connu quelques déboires mais au final c'était bien bon. Ce ne sont pas mes collèges de travail qui diront le contraire : j'ai fait découvrir ma brioche roulée au pavot venu de l'est à ma bande de varois purs et durs et il a été unanimement adopté !

Makotch

Il faut rendre à César ce qui appartient à césar, j'ai trouvé la recette ici !

Je vous apporte pour l'instant juste quelques précisions avant de trouver mon propre tour de main et un goût qui me sera propre :

j'ai utilisé du miel d'accacia

Pour rouler : étaler la pâte bien farinée sur deux feuilles de cellophane juxtaposées et rouler la en soulevant et décollant du film (comme un california maki si ça vous parle mieux)

Cuire à 220°C 20min et poursuivre à 180°c 20 min.

J'ai acheté la levure chez un boulanger, ça m'a coûté 50 centimes (choquée que ça soit si peu cher !) et je peux vous dire un truc : le levain ça surprend !

J'avais trouvé cette recette dans un Elle A Table il y a quelques années, elle est très simple à réaliser et c'est un vrai feux d'artifices dans la bouche. 

Aujourd'hui, il fait tout gris tout moche et j'avais vraiment besoin d'un petit coin de soleil dans mon assiette !

Poulet sans peau, harissa citron et coriandre

Les ingrédients :

1 beau poulet de 1kg5

1 joli bouquet de coriandre

2 gousses d'ail

20g de gingembre

3 càs d'huile d'olive

1 càs de harissa

2 citrons en bocal 

1 jus de citron

 La préparation :

 Oter la peau du poulet (sauf celle des ailes et du ventre) 

 Peler et raper le gingembre pour récupérer la pulpe et le jus, presser l'ail

 Mélanger deux càs d'huile, la harissa, le gingembre, l'ail, le jus de citron

 Mettre les citrons et la moitié de la coriandre dans le poulet, le badigeonner de la préparation à la harissa.

 Placer le poulet dans une cocotte ou un plat à four, répartir le reste de la coriandre, aroser d'une càs d'huile

 Couvrir et enfourner 1H15 à 180°C

 Servir avec par exemple des courgettes sautées et du boulghour.

VOLARE...OHOH...CANTARE....OHOHOHOOOO...

On dirait que la dernière campagne de pub Barilla commence à s'incruster au fond de mon cerveau ! A tel point que j'ai envie de spaghettis au pesto. 

j'avais lu un comparatif de marques de cette sauce il y a quelques temps et j'en ai conclu que si je voulais manger du pesto de qualité, j'étais codamnée à le faire moi même... Mais bon c'est plutôt simple et rapide !

Pesto à la genovese

La préparation (pour un plat de pâtes):

Broyez dans un mixeur (mais c'est moins bon) ou dans un mortier (mais c'est plus long) :1 petit bouquet de basilic, 1 gousse d'ail haché menu, 20 g de pignons coupés grossièrement, 1 grosse cuillère de parmesan rapé, 1 bon filet d'huile d'olive.

Comme tout le monde quand je rentre le soir en semaine, j'ai ma journée de boulot dans les guiboles et je n'ai pas envie de me ruer dans la cuisine pour tambouiller mais j'ai quand même envie de me régaler de soir, une bonne assiette pour effacer les tracas du quotidien il n'y a rien de mieux!

Cuisiner un bon plat ne rime pas avec :

Salir toutes les casseroles

Faire ses courses comme un Petitrenaud part en escapade

Passer plus d'une heure à suer derrière le fourneau

Feuilletés au Saint Marcelin et jambon de Bayonne 

Je n'aime pas faire des pâtes le soir, ça me saoule d'attendre que l'eau bout, de calculer le temps de cuisson, d'éponger tout se qui invariablement coule de la casserole trop petite... Sans compter sur les sauces tomate toutes faites, grasses, acides, qui ne tiennent jamais la promesse du goût annoncé sur la boite !

Mais une bonne salade et un petit feuilleté tout chaud... Prêt en deux minutes chrono... pour un petit diner improvisé, qui pourrait résister ?

 Les ingrédients (pour 4 feuilletés)

4 carrés de pâte

2 petits Saint marcelin coupés en deux dans le sens de la largeur

4 tranches de jambon de bayonne coupées en petit

Persil

Roquette

2càs d'huile de noix

1càs de vinaigre balsamique

une gousse d'ail coupée menu menu

La préparation :

Répartir les demi fromages et le jambon sur les carrés de pâte saupodrer de persil

Fermer comme une enveloppe avant de badigeonner de jaune d'oeuf et d'enfourner pendant 25 minutes à 200°C.

Préparer une vinaigrette avec l'huile, le vinaigre et l'ail. Fatiguer la salade.

Je vous avez pas dit que que c'était simple et rapide ?

Un jour j'ai vu un autocollant sur une voiture déclarant que l'hypophagie était un crime ! Je suis restée sur le cul ! Si je ne mange pas beaucoup de viande rouge, je ne résiste jamais à un bon tartare de cheval. Et quand je vois la bête brouter tranquille dans son pré je ne l'imagine pas dans mon assiette pour autant !

D'ailleurs l'histoire veut qu'originellement ce soit les bistrotiers parisien qui ont proposé ce plat, suite à la publication de Michel Strogoff dans lequel Jules Verne décrivait que les guerrier mangeaient la viande de leur cheval cru (enfin je crois...)

Il y a pas mal de déclinaisons de la sauce tartare, moi je l'aime bien relevée, avec des cornichons et beaucoup de persil.

Il faut mélanger la viande rapidement et ne pas trop laisser reposer, sinon l'acidité des ingrédiants cuit la viande.

Le top c'est d'avoir une viande hachée au couteau, la machine broie la viande qui perd de la texture.

Et surtout, ne pas poser la coquille de l'oeuf sur la viande parcequ'elle est pleine de bactéries !

Il ne manque que quelques frites !

Les ingrédients (pour deux)

400g de viande hachée de cheval

2 jaunes d"oeuf

pour la sauce

1 càs d'huile

1 càs de moutarde 

sel poivre

persil frais haché à volonté

un trait de ketchup

1 càc de vinaigre

1 échalotte émincée

5 petits cornichons coupés en dés

quelques gouttes de Worcesthershire

quelques gouttes de Worcesthershire

Au fait ! Je vous recommande vivement ce bouquin :

Manger Crétois

par Véronique Skawinska et Thémis Banoussis

chez Michel Lafon.

Au delà d'expliquer le régime crétois et de nous apoorter des recettes traditionnelles (mais ssans photos) il est surtout extrèmement complet concernant les divers aliments épices et autres de la diète. Sinon fait pour briller en société (connaitre le nom grec et botanique de la violette, y a de quoi se la péter) il est surtout très instructif point de vue thérapeutique naturelle.

Ca ne commencerait pas à sentir le printemps ? En tout cas ce matin au marché, j'ai constaté que les légumes primeurs pointaient le bout de leurs racines...

Mais ce sont quatre jolies petites aubergines qui m'ont tapé dans l'oeil. En payant ma conscience me taraudait... "C'est pas encore la saison!" me criait mon Gimini Criquet personnel. Qu'importe ! au diable le choux et les navets ! je veux une Moussaka.

Parceque c'est le plat idéal aujourd'hui non ? Il fait beau certes mais pas au point de tourner la page des bons gratins ! Et puis c'est bientôt Pacques et l'agneau est bon... Bref, armée de mon panier, j'ai acheté tout ce qu'il me fallait et me revoilà dans ma cuisine rien que pour vous, le compact à la main.

Entre ce plat et nous, il y a de jolis souvenirs de notre escapade au Pyrée (le port principal de la Grèce) où nous avions découvert la cuisine locale, notamment le café (étrange breuvage servi avec le marc), les champignons grillés au vinaigre, l'Ouzo (pastis puissance dix, servi sans eau, pas une boisson de femmelette !) les dolmades (fameuses feuilles de vigne farcies) et bien sur la Moussaka, qui est un plat d'augergine et d'agneau passé au four.

En ce qui concerne la viande j'ai opté pour de l'épaule d'agneau que le boucher ma découpé en morceaux, je me méfie toujours des barquettes du supermarché déjà hachées qui sont souvent pleines de gras qui gâche les farces et les hachis.

C'est sur que ma solution réclame plus de travail de préparation, mais le résultat est tout de même nettement meilleur au final.

Si vous avez de la chance, vous avez un hachoir électrique sinon, ben comme moi, pour 500 grammes de bonne viande hachée, faudra tourner la manivelle ! Moi ça me fait marrer, j'ai l'impression d'être un shadok!

Trève de blablas ? Vous voulez ma recette ? 

Les ingrédients : 

4 petites aubergines ou deux grosses

500g d'agneau

1 oignon jaune et 1 gousse d'ail

1 tomate et selon la saison du concentré de tomate

quelques feuilles de basilic

sel poivre huile d'olive

Béchamelle et parmesan

La préparation : 

Coupez les aubergines en lamelles régulières avant de les faire colorer dans de l'huile d'olive bien chaude. Réservez sur du papier absorbant.

Dans une sauteuse, faire revenir l'oignon émincé et l'ail avec de l'huile d'olive, ajouter la viande. Coupez la tomate en petits dés, ajouter dans la sauteuse avec 1 càc de concentré si nécessaire. Ciselez le basilic, ajouter à la viande, salez et poivrez, poursuivre la cuisson deux ou trois minutes.

Préparez une béchamelle : faites fondre 30g de beurre doucement, ajoutez 30g de farine, mélangez au fouet et incorporer petit à petit environ 1/2 litre de lait. Salez, poivrez, parfumez de noix de muscade (personellement je pense que plus il y a de noix de muscade meilleur c'est).

Montez la oussaka en alternant dans un plat à four : une couche d'aubergine, une couche de viande, une couche 'aubergine, une couche de viande, une couche d'aubergine, la béchamelle, le fromage râpé.

Faites cuire à 175°C une quarantaine de minutes puis passez sous le grill.

Comme je disais précédemment, depuis quelques années je mange au boulot le midi. 

J'ai vite basculé du côté bento de la force, abandonnant les sandwichs triangle et les barquettes micro ondables sans regrets.

Donc, si vous ne saviez pas encore, les bentos sont les lunchboxes japonaises traditionnelles. Si vous les remplissez correctement, elles contiennent un repas équilibré (j'avoue avoir déjà casé des lasagnes dedans, et ça, ce n'est ni nippon, ni équilibré...). 

Le petit défi étant de réussir quelque chose d'apétissant,de coloré et de bon (évidement !) 

Quelle boite choisir ?

La contenance

Le volume de la boite est exprimé en millilitres, ce qui est bon à savoir c'est que si la boite est remplie correctement, elle contient autant de calories que de millilitres !

Donc il vaut mieux connaitre vos besoins journaliers (grosso modo hein ! on est pas le Docteur Cohen quand même...)

A titre indicatif :

Pour une femme

• avec une faible activité (moins de trente minutes) comme par exemple une secrétaire qui prend l'ascenseur et la voiture pour aller au boulot: 1800 Calories
• avec une activité moyenne (trente minutes), comme par exemple une vendeuse qui manipule un peu des cartons :2000 Calories

avec une forte activité (une heure par jour) du genre qui fait un jogging tout les matins et ne s'endort jamais sans faire une série d'abdos : 2400 à 2800 Calories

• Femme enceinte :1800 à 2500 Calories

Pour un homme

• avec une faible activité (moins de trente minutes) comme par exemple un commercial dont la seule activité sportive serait la Ligue des Champions : 2100 Calories
• avec une activité moyenne (trente minutes), comme par exemple un mécanicien :2500 à 2700 Calories
• avec une forte activité (une heure par jour) type Iron Man ou Batman : 3000 à 3500 Calories

Bon pour pas se casser la tête, je dirais que ce qui est bien pour les madames c'est une boites de 650 ml et pour les môsieurs une boite de 800ml !

Au début vous trouverez ça petit ! c'est invariablement un choc à la reception du premier colis : la taille choque... Mais vous constaterez à l'usage qu'en fait la contenance est pile poil.

Pour vous donner un ordre d'idée je vous met la photo de mon bento préféré à côté de ma boite de sel (je me suis dis que c'était un bon point de repère).

Elle contient 550 ml (donc elle est un peu juste mais si on y ajoute une  bouteille de soupe, un fruit ou un yaourt, ça passe !)

Qu'est ce qu'on met dedans ?

Le principe :

Vous mangez ce qui vous fait plaisir évidement ! Moi une fois j'ai fait un bento tartare de cheval !

La répartition :

Il faut essayer de répartir les ingrédients comme suit :

3 parts de féculents (riz, pâtes, pomme de terre)

2 part de fruits et légumes

1 part de protéine (oeuf, viande, tofu)

Les couleurs :

J'aime la délicatesse japonaise et je me plait à respecter ce principe de l'art culinaire nippon : chaque repas doit être composé de cinq couleurs ( vert, jaune, rouge, noir et blanc) et de cinq saveurs (sucré, salé, acide, amer et umami)

Le riz :

Le riz tient une place prépondérante dans les bentos, je trouve donc important d'y consacrer un petit paragraphe.

Le bon riz à sushi est très difficile à réaliser. J'ai essayé bien des méthodes mais je crois qu'il n'y a que la pratique qui peut remédier à vos lacunes. Au début je produisais des genres de pâtés dégeu, maintenant ça va mieux !

Ma recette :

1 dose de riz

2 doses d'eau

du mélange vinaigré spécial

rincer dans plusieurs eau le riz

faire tremper dans de l'eau froide 2 heures avant de cuire au rice cooker

étaler dans un plat aroser de mélange vinaigé, éventer en soulevant et retournant délicatement.

Les fameuses décoration :

Les accessoires :

Baladez vous sur les sites marchands et vous trouverez moultes moules, emportes pièce, cup, pics...

Votre maman vous l'avez pourtant bien dit de pas jouer avec la nourriture !

Mais pas que !

Avec un couteau et trois fois rien on peut déjà commencer à s'amuser !

Un exemple de résultat :

 En haut :

omelette roulée au épinard (avec un chouilla de sauce soja

salade pomme de terre carotte concombre et tomate cerise

poulet mariné sauce chili

Physalis (mon petit péché mignon)

En bas

un lapin en pomme

deux poulpes en saucisse

onigris (boules de riz) furikake (mélange d'algue et de condiments) à la prune

Vous connaissez l'histoire de la fille qui avait un laminoir ? 

Hier j'ai encore tenté de faire des pâtes maison. Ma mère m'a gentiment donné sa machine il y a quelques mois et depuis, sporadiquement, je transforme ma cuisine en tratoria  champ de bataille. 

Bref, je me suis encore ratée mais j'avoue que je n'avais pas mis toutes les chances de mon côté : j'ai improvisé une recette de pâtes, avec des quantités au pif... Donc pas étonnant qu'au final, on aie mangé du riz !

Ceci dit, les crevettes étaient super !

Le truc c'est qu'il me restait de la coriandre d'un bouquet que j'avais acheté pour faire des gyozas (genre de raviolis japonais, que j'ai raté aussi maintenant que j'y repense...).

A la base je voulais faire un poulet à la coriandre et à la harissa mais d'une : je n'avais pas de poulet, de deux : j'avais la flemme d'aller en chercher et de trois : mes crevettes alllaient périmer. 

Du coup je me suis lancée dans la préparation de A à Z d'un plat asiatique ! je ne vous donne pas ma recette catastrophique de nouilles mais celle de la marinade vaut le coup...

Marinade :(mélanger avec les crevettes et réserver au frigo 2 heures mini)

1/2 carotte rapée

1/2 bouquet de coriandre ciselée

2 càs de sauce soja

1 càs de citron

1 peu d'ail semoule

Au final je ne me suis pas trop cassé la tête pour mon wok, au fond de mon placard j'ai trouvé des champignons shitakés que j'ai réhydraté dans de l'eau chaude et coupé en quatre, j'ai émincé une échalotte et j'ai fait sauter le tout quelques minutes. Simple mais éficace, on s'est régalé !